Bard lancé en France : Comme ChatGPT, l’IA de Google raconte souvent n’importe quoi

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Après plusieurs mois de retard, Google a lancé Bard en France, sa réponse au concurrent OpenAI et à son IA ChatGPT. À la fois bluffante et parfois incohérente, cette intelligence artificielle est capable de s’exprimer dans une quarantaine de langues, dont le français.

La guerre de l’intelligence artificielle dans l’Union européenne

Engagé dans la course à l’intelligence artificielle, Google ne pouvait pas se passer de l’Union européenne malgré les contraintes réglementaires. Ainsi, le groupe a finalement lancé Bard, sa réponse à ChatGPT, dans une cinquantaine de nouveaux pays dont la France. Tout comme son concurrent OpenAI, l’IA de Google peut être époustouflante ou dire n’importe quoi avec un aplomb infaillible.

Les prouesses et défaillances du robot conversationnel

Bard est un robot conversationnel basé sur le modèle de langage LaMDA. Il prend la forme d’une messagerie textuelle dans laquelle les utilisateurs peuvent poser des questions à un robot. Comme les autres intelligences artificielles génératives, Bard est capable d’inventer du contenu, d’argumenter et de prendre position. Cependant, il arrive aussi qu’il raconte n’importe quoi avec conviction.

Bonne maîtrise du français

Ce robot conversationnel est capable de parler environ 40 langues dont l’arabe, l’allemand, le chinois, l’espagnol, le français et l’hindi, selon Google. Bien qu’il puisse donner l’impression que l’on parle à un mur, Bard démontre une bonne maîtrise du français.

Intégration aux services de Google

Bard pourrait devenir indispensable avec du travail et en s’intégrant aux services de Google. Pour l’instant, il est bien moins efficace que ChatGPT, mais son potentiel est indéniable.

Potentiels problèmes liés à la diffusion d’informations erronées

Le fait que Bard soit capable de raconter n’importe quoi avec une certitude infaillible soulève des questions sur la propagation d’informations erronées ou fausses. En effet, les utilisateur·rice·s pourraient prendre pour vérité des informations non vérifiées et inexactes transmises par l’IA.

  • Confusion : Les utilisateurs pourraient être induit·e·s en erreur par les réponses incohérentes de l’IA.
  • Responsabilité : Qui sera tenu responsable en cas de diffusion d’information erronée ou nuisible ?
  • Régulation : Des mesures devront être prises pour contrôler les réponses fournies par l’intelligence artificielle.

Le lancement de Bard en France marque une étape importante dans la guerre de l’intelligence artificielle entre Google et OpenAI. Malgré ses imperfections, Bard a un potentiel certain pour devenir un outil indispensable à l’avenir. Cependant, il est crucial d’évaluer les risques liés à la diffusion d’informations erronées ou fausses et de mettre en place des mécanismes de contrôle et de régulation adaptés.