Comment la greffe de cellules souches guérit le VIH ?

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Le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) est une maladie grave qui touche des millions de personnes à travers le monde. Le traitement du VIH consiste généralement en un traitement antirétroviral combiné, mais il existe d’autres options pour les patients atteints de ce virus.

Greffes de cellules souches et VIH

Une des options disponibles pour les personnes atteintes de VIH est une greffe de cellules souches. Une greffe de cellules souches implique le transfert de cellules saines, appelées cellules souches hématopoïétiques, à partir d’un donneur compatible vers un patient atteint de VIH. Les cellules souches sont responsables de la production de globules blancs, de globules rouges et de plaquettes, qui sont importantes pour lutter contre l’infection par le VIH.

Types de greffes de cellules souches

Il y a deux types principaux de greffes de cellules souches utilisées pour traiter le VIH :

  • Greffe autologue : Dans cette procédure, le patient est son propre donneur de cellules souches. La procédure consistera à prélever des cellules souches du sang du patient, puis à les cultiver en laboratoire pendant plusieurs semaines avant de les réinjecter dans le corps du patient. Ceci peut aider à stimuler le système immunitaire du patient et à lutter contre l’infection par le VIH.
  • Greffe allogénique : Dans ce type de greffe, le patient reçoit des cellules souches d’un donneur compatible. Ce donneur n’est pas nécessairement le patient lui-même. L’allogreffe est plus complexe que la greffe autologue, car il y a plus de risques liés à la transplantation d’un donneur externe. Néanmoins, la greffe allogénique peut offrir aux patients une meilleure protection contre le VIH.

Efficacité des greffes de cellules souches

Les résultats des études cliniques sur l’efficacité des greffes de cellules souches pour le traitement du VIH ont montré que certaines personnes ont pu obtenir une induction de la rémission durable après le traitement. Cela signifie que le virus est indétectable chez le patient pendant au moins 12 à 24 mois. Toutefois, ces résultats ne sont pas garantis et dépendent d’un certain nombre de facteurs, notamment le type de greffe effectuée et le degré de compatibilité entre le donneur et le receveur.

Risques associés aux greffes de cellules souches

Bien qu’elles puissent offrir un traitement prometteur pour le VIH, les greffes de cellules souches comportent également certains risques et effets secondaires. Ces risques incluent le risque de complications inflammatoires et infectieuses, ainsi que le risque de rejet du greffon par le système immunitaire du receveur. Les effets secondaires peuvent inclure des saignements et des troubles digestifs. Il est également possible que le patient développe une leucémie ou un cancer à la suite d’une greffe de cellules souches.

Les greffes de cellules souches peuvent être une option valable pour les personnes atteintes de VIH, mais elles ne sont pas sans risque. Les patients doivent discuter avec leur médecin de tous les risques et bénéfices possibles avant de prendre une décision. Les recherches sur l’utilisation des greffes de cellules souches comme traitement du VIH se poursuivent et pourraient bientôt fournir des informations plus complètes sur le sujet.