La médiation familiale est un processus volontaire et confidentiel qui permet à des personnes en conflit, souvent des couples en instance de séparation ou de divorce, de résoudre leurs différends à l’amiable, avec l’aide d’un tiers neutre : le médiateur familial.
Pourquoi choisir la médiation familiale à Montréal ?
- Moins coûteuse et plus rapide qu’un procès : elle évite souvent les longs délais des tribunaux.
- Préserve la communication entre les parents, ce qui est essentiel lorsqu’il y a des enfants.
- Donne plus de contrôle aux parties : vous participez activement aux décisions (garde, pension alimentaire, partage des biens, etc.) plutôt que de laisser un juge décider à votre place.
- Moins conflictuelle : le climat coopératif réduit le stress émotionnel pour toute la famille.
Qui est un médiateur familial à Montréal ?
Au Québec, un médiateur familial accrédité est généralement :
- Un professionnel formé (avocat, travailleur social, psychologue, etc.).
- Certifié par le Ministère de la Justice du Québec.
- Tenu au respect de la confidentialité et de la neutralité.
Il ne donne pas de conseils juridiques ni ne tranche le conflit, mais facilite le dialogue et aide à trouver des solutions mutuellement acceptables.
Quand faire appel à un médiateur familial ?
- Lors d’une séparation ou d’un divorce (avec ou sans enfants).
- En cas de conflit sur la garde, les droits d’accès, les pensions alimentaires.
- Pour réviser une entente parentale suite à un changement de situation.
- Même en l’absence de conflit majeur, pour clarifier les responsabilités parentales de façon proactive.
En médiation familiale particulièrement dans un contexte comme celui du Grand Montréal, où les enjeux juridiques, culturels et émotionnels peuvent être complexes, éviter certaines erreurs courantes est essentiel pour que le processus soit efficace, respectueux et durable.
Les 11 erreurs à éviter :
- Confondre médiation avec thérapie de couple
La médiation vise à résoudre des conflits juridiques ou organisationnels (garde, pension, partage des biens), non à réparer la relation émotionnelle. Entrer en médiation avec l’attente de “réconciliation” peut nuire au processus. - Ne pas choisir un médiateur qualifié
Au Québec, un avocat médiateur doit être inscrit au registre du Barreau du Québec, et un médiateur familial doit détenir une accréditation reconnue (ex. : Institut de médiation et de droit collaboratif du Québec). Vérifiez sa formation, son expérience et sa neutralité. - Participer à contrecœur ou sans engagement
La médiation repose sur la bonne foi et la volonté de trouver un terrain d’entente. Si une partie la subit ou utilise la médiation pour gagner du temps ou manipuler, le processus échouera. - Cacher des informations financières ou familiales
La transparence est cruciale, surtout en ce qui concerne les revenus, les actifs ou les besoins des enfants. Toute dissimulation peut invalider l’entente et nuire à la confiance. - Négliger les besoins des enfants
Dans les dossiers de garde ou de droit d’accès, il faut centrer la discussion sur l’intérêt supérieur de l’enfant, et non sur les griefs entre parents. - Essayer de “gagner” à tout prix
La médiation n’est pas un tribunal. Chercher à “vaincre” l’autre partie crée opposition au lieu de collaboration. L’objectif est une solution durable et équilibrée. - Ignorer les différences culturelles ou linguistiques
À Montréal, la diversité culturelle est grande. Ne pas tenir compte des valeurs familiales, religieuses ou linguistiques de l’autre partie peut créer des malentendus ou des blocages. - Ne pas consulter un avocat indépendant
Bien que le médiateur puisse informer sur le droit, il ne représente aucune des parties. Il est fortement recommandé de faire réviser l’entente par un avocat avant signature. - Sous-estimer l’impact émotionnel
Le stress, la colère ou la tristesse peuvent fausser le jugement. Il est sain de reconnaître ses émotions, parfois même de consulter un psychologue en parallèle pour mieux participer à la médiation. - Rédiger une entente floue ou incomplète
Une entente imprécise sur les modalités de garde, les décisions parentales ou les paiements peut mener à de nouveaux conflits. Soyez clair, concret et prévoyant (ex. : vacances, déménagement, frais imprévus). - Penser que la médiation convient à tous les cas
En présence de violence conjugale, d’abus de pouvoir ou de coercition, la médiation peut être inappropriée, voire dangereuse. Ces situations nécessitent souvent une intervention judiciaire.
En général, en évitant les pièges fréquents de la médiation familiale dans le grand Montréal, les individus peuvent promouvoir un processus plus pacifique et productif, garantissant ainsi des résolutions durables et avantageuses pour chacun. Il est important de reconnaître ces obstacles pour améliorer l’efficience de la médiation et maintenir les liens familiaux.









